Comment Pâques s’est teinté de chocolat
Jusqu’au 19ème siècle, les œufs de Pâques étaient en réalité de vrais œufs de poule, qu’on cuisait « Durs », décorés par les enfants. Ils pouvaient être teints à l’aide de diverses décoctions, ou tout simplement peints.
À cette époque, le chocolat se consommait uniquement sous la forme de breuvage, ou de pâte dont on faisait des confiseries et des gâteaux.
Inspirés par la poudre de cacao, créée par le néerlandais Coenraad Johannes van Houten en 1828, les frères Fry inventent, 17 ans plus tard, un mélange Poudre de chocolat-beurre-sucre qui donne une pâte onctueuse que l’on peut verser dans des moules pour la façonner.
On pense ainsi que l’un de ces moules aurait été une coquille d’œuf, et que la gourmandise humaine aurait fait le reste : entre un œuf dur ou un œuf en chocolat, surtout par temps de fête, le choix n’est pas bien difficile !
L’œuf ou la poule ? Une fois la technique maitrisée, les moules se sont diversifiés : depuis, poules, lapins et tant d’autres gourmandises en chocolat emplissent les vitrines de nos chocolatiers pendant les fêtes !
Dans d’autres cultures, le chocolat s’est souvent invité dans les traditions : on peut notamment citer la distribution de pièces de monnaies en chocolat pour Hanoucca dans la culture juive, les cœurs en chocolat de la Saint-Valentin, ou encore les marmites en chocolat de la Fête de l’Escalade à Genève (Suisse).